Perspectives de l’immeuble bois et manque de scieries

L’Association pour le Développement des Immeubles à Vivre Bois, Adivbois, a organisé le 18 octobre un événement pour dresser le panorama du travail accompli et tracer les perspectives de l’immeuble à Vivre Bois. Animée par Anne Fraisse, administratrice d’ADIVbois et directrice d’Icade-Urbain des Bois, une table ronde a croisé les regards de « grands témoins » sur les thématiques d’avenir de l’immeuble bois et du Vivre Bois. Jean Piveteau, président de Piveteau, témoignait de la matière et des produits disponibles, Laurent Girometti, directeur général, EPAMARNE-EPAFRANCE, apportait le point de vue de l’aménageur, Jérôme Coumet, marie du 13e arrondissement de Paris, le point de vue de la ville, et Julien Pemezec, président du directoire, Woodeum, intervenait en tant que promoteur immobilier.

Quelques belles idées ont été émises au cours de ces échanges :
Planter massivement et déployer deux types de forêt : des forêts de production et des forêts de biodiversité… Inutile d’arbitrer pour flécher le bois vers tel ou tel type de projets : il faut un VRAI CHOC INDUSTRIEL. Tout est réuni (en ce compris des investissements exceptionnels) pour que l’on construise davantage en bois dans les années à venir ! Jean Piveteau
Standardisation n’est pas forcément un gros mot et pas obligatoirement synonyme de laideur. Elle peut accompagner une meilleure et qualité de vie si plus d’architectes travaillent sur ce sujet. Laurent Girometti
Quand on vit dans un immeuble en bois, on a la chance de vivre une expérience sympathique. Une qualité de vie qu’il faut savoir mettre en avant. Mais aujourd’hui, l’instabilité règlementaire est très mauvaise : pour les domaines de l’immobilier comme pour l’avenir d’une vraie qualité de vie avec un environnement bois. Jérôme Coumet
La production carbonée va devenir obsolète… Aussi, les investisseurs veulent des placements verts. Résultat ? Il n’y a jamais eu autant de moyens financiers sur les marchés qu’aujourd’hui… La volonté politique est là et les retours d’expérience des habitants des 500 logements que nous avons déjà livrés démontrent une très forte envie de vivre dans le bois. Julien Pemezec

Tous les quatre, ont dressé quatre priorités pour les années à venir : une réglementation claire, stable et sans excès, le besoin de formation, en particulier pour les maîtres d’oeuvre, la sensibilisation et le développement nécessaire de scieries.